Anod change de cap

Anod tourne la page du lithium. Après plusieurs années de recherche et développement et des tests poussés, la start-up vendéenne annonce un choix radical : bannir définitivement les batteries lithium-ion de ses produits, jugées trop dangereuses en raison de l’emballement thermique qui peut provoquer incendies et explosions. « Choisir de nous affranchir des batteries lithium-ion a été pour nous une véritable épiphanie : un choix radical, né de notre prise de conscience face aux risques d’incendie et à l’urgence de proposer une alternative plus sûre et durable »,souligne Arnaud Malrin, cofondateur d’Anod. La marque abandonne sa micro-batterie dévoilée lors du dernier festival Vélo in Paris pour une batterie à supercondensateurs hybrides de 216 Wh. « Les supercondensateurs hybrides représentent une avancée certaine, ils suppriment tout risque d’incendie, se rechargent ultrarapidement (15 minutes pour atteindre 80 % et 25 minutes pour une charge complète), affichent une longévité dix fois supérieure aux batteries lithium-ion tout en garantissant une autonomie similaire. Le tout avec une garantie de 10 ans ». Fort de cette avancée, Anod présente son Hybrid2, un vélo électrique conçu comme vitrine industrielle. Son moteur maison, fabriqué en Vendée, délivre jusqu’à 1.000 W, tout en consommant 50 % de moins que la concurrence grâce à la récupération d’énergie. Avec ce pivot, l’entreprise annonce un nouveau business model. « Anod devient un fournisseur de système. Nous accélérons notre stratégie pour concentrer 100% des efforts sur l’accompagnement des acteurs de la mobilité dans la transition technologique qui doit s’opérer. Le vélo Hybrid 2 va continuer sa vocation de démonstrateur technologique, l’incarnation de la rupture à venir », précise Arnaud Malrin.

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